Ce tableau décrit les maladies professionnelles cutanées provoquées par l’acide chromique, les chromates et bichromates alcalins, le chromate de zinc et le sulfate de chrome. Il recense trois types d’affections indemnisables : les ulcérations nasales, les ulcérations cutanées chroniques ou récidivantes, et les lésions eczématiformes consécutives à la sensibilisation au chrome. Il précise les délais de prise en charge (30 jours pour les ulcérations, 15 jours pour les dermites allergiques), ainsi que la nature des lésions, leur mécanisme, leur évolution clinique et les risques associés, notamment les perforations de la cloison nasale ou les complications infectieuses.
Il énumère les travaux les plus exposants : préparation, emploi et manipulation de l’acide chromique, des chromates et bichromates alcalins, fabrication de pigments contenant des chromates, vernissage à base de bichromates, mordançage en teinture, tannage au chrome, procédés photomécaniques, chromage électrolytique, métallurgie, travail du bois traité au chrome, soudage d’aciers inoxydables, fabrication de matériaux réfractaires, peinture au jaune de chrome, photographie et textile. L’ensemble du document fournit une présentation complète des risques cutanés liés aux dérivés du chrome et des métiers concernés.