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Logiciels de facturation et ERP : comment adapter ses outils à la réforme ?

La généralisation de la facture électronique en 2026-2027 ne se limite pas à un changement de format. Elle impose aux entreprises d’adapter leurs logiciels de facturation et leurs ERP pour qu’ils soient compatibles avec les standards imposés (Factur-X, UBL, CII) et avec les plateformes de dématérialisation partenaires (PDP). Pour de nombreuses sociétés, ce chantier technique est le plus lourd de la réforme et doit être anticipé sans attendre.

Vérifier la compatibilité des logiciels existants

La première étape pour toute entreprise est d’identifier si ses logiciels actuels sont compatibles avec la réforme. Beaucoup de solutions de facturation traditionnelles génèrent uniquement des PDF simples, qui ne seront plus acceptés à partir de 2027.

Les dirigeants doivent donc poser les bonnes questions à leurs éditeurs :

  • le logiciel prend-il en charge les formats Factur-X, UBL et CII ?

  • permet-il la transmission automatique via une PDP ou un opérateur de dématérialisation ?

  • les mises à jour seront-elles incluses dans l’abonnement ou facturées en supplément ?

Ignorer ces points, c’est prendre le risque de devoir changer d’outil dans l’urgence, à un coût bien plus élevé.

L’intégration avec les ERP des ETI et grands groupes

Pour les ETI et grands groupes, la réforme soulève un défi encore plus complexe : l’intégration avec leur ERP (SAP, Oracle, Microsoft Dynamics, Sage X3, etc.). Les flux de facturation doivent être adaptés pour générer automatiquement des factures conformes, tout en garantissant l’interopérabilité avec les PDP et avec les systèmes des clients et fournisseurs.

Un projet de mise à jour ou de migration ERP peut prendre des mois, voire des années. Attendre 2026 est donc une erreur stratégique. Les directions financières doivent lancer ces travaux dès maintenant pour éviter une mise en conformité dans la précipitation.

Le rôle des éditeurs et des prestataires

Certains éditeurs se positionnent déjà comme des partenaires de la réforme, en annonçant des modules intégrés de gestion de la facture électronique. Mais attention : toutes les promesses commerciales ne sont pas suivies d’effets.

Les entreprises doivent exiger des garanties contractuelles claires : compatibilité réelle avec les formats imposés, certification officielle avec une PDP, calendrier précis des mises à jour. Les avocats d’affaires devront sécuriser ces contrats afin d’éviter que le prestataire ne transfère sa responsabilité en cas de non-conformité.

Former les équipes à l’utilisation des nouveaux outils

Adapter les logiciels ne suffit pas. Les équipes comptables et administratives devront être formées aux nouveaux processus : génération des factures électroniques, validation des mentions obligatoires, suivi des transmissions et traitement des rejets éventuels.

Sans formation adéquate, le risque d’erreurs augmente, avec à la clé des sanctions financières : 15 € par facture non transmise, 250 € par transmission erronée d’e-reporting, plafonnées à 15 000 € par an.

Une mise en conformité qui peut devenir une opportunité

Bien gérée, cette adaptation peut transformer une contrainte en opportunité. Un logiciel de facturation ou un ERP correctement paramétré permettra d’automatiser une grande partie de la gestion comptable, de réduire les délais de traitement et d’améliorer la trésorerie.

Plutôt que de subir une réforme coûteuse, les entreprises peuvent utiliser cette transition pour moderniser leur système d’information et gagner en compétitivité.

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