Le tableau reconnaît plusieurs affections liées à l’exposition aux isocyanates organiques. Il retient la blépharo-conjonctivite récidivante avec un délai de prise en charge de trois jours. Il inclut la rhinite récidivant en cas de nouvelle exposition ou confirmée par test, le syndrome bronchique récidivant et l’asthme objectivé par explorations fonctionnelles respiratoires récidivant en cas de nouvelle exposition ou confirmé par test, chacun avec un délai de sept jours. Il reconnaît également les lésions eczématiformes récidivant en cas de nouvelle exposition ou confirmées par un test épicutané dans un délai de quinze jours. Enfin, le tableau mentionne la pneumopathie interstitielle aiguë ou subaiguë d’hypersensibilité objectivée par des signes respiratoires ou généraux, des images radiologiques ou tomodensitométriques compatibles, une diminution de la dlco ou une hypoxie d’effort, ainsi que des signes immunologiques significatifs. Le délai de prise en charge est de trente jours. La pneumopathie d’hypersensibilité chronique est également reconnue, caractérisée par une altération des explorations fonctionnelles respiratoires, des signes radiologiques compatibles et des signes immunologiques significatifs, avec un délai fixé à trois ans.
Il présente la liste indicative des travaux exposant à ces affections. Sont concernés les travaux exposant à l’inhalation ou à la manipulation d’isocyanates organiques, notamment la fabrication et l’application de vernis et laques de polyuréthanes, la fabrication de fibres synthétiques, la préparation des mousses polyuréthanes et leur application à l’état liquide, la fabrication et l’utilisation de colles à base de polyuréthanes, ainsi que la fabrication et la manipulation de peintures contenant des isocyanates organiques.