Ce tableau décrit les affections cutanées provoquées par l’exposition aux oxydes et aux sels de nickel. Il reconnaît les dermites eczématiformes qui récidivent en cas de nouvelle exposition ou qui sont confirmées par un test épicutané positif. Ces manifestations prennent la forme d’eczémas vésiculeux ou suintants, de lésions sèches ou lichenifiées, et peuvent s’étendre au-delà de la zone de contact. Le délai de prise en charge applicable est de quinze jours.
Il précise que les travaux concernés sont principalement ceux comportant des opérations de nickelage électrolytique. D’autres expositions sont possibles lors de la manipulation d’oxydes ou de sels de nickel, dans la fabrication ou l’utilisation de pigments contenant du nickel, dans l’élaboration de catalyseurs, la préparation de ciments, l’extraction ou le traitement de minerais de nickel, ou encore dans la fabrication et le recyclage de piles au nickel-cadmium. Le document décrit également les composés impliqués, les professions exposées, les mécanismes allergiques et les critères médicaux permettant la reconnaissance de la maladie.